Valérie, créatrice de seconde vie
Installée à deux pas de Granville, dans la baie du Mont-Saint-Michel, Valérie Elloy est une créatrice autodidacte qui aime utiliser une matière, un objet existant pour leur imaginer une nouvelle vie. Faire du neuf avec du vieux, avec la passion de l'esthétisme et de l'éthique est son leitmotiv.
La tête dans le vintage
Passionnée par les années 70, les Happy seventies, je passe une grande partie de mes loisirs à sillonner les vides greniers et à rechercher sur internet des objets coup de cœur de cette période pleine de légèreté et d’insouciance. Mobilier, déco, art de la table, petit électroménager, papier peint… Mon intérieur s’est transformé au fil de mes trouvailles.
Mon dressing étant ma deuxième passion, j’ai naturellement relié les deux. Créativité décomplexée, fluidité des matières, explosion de couleurs, motifs plus variés et psychédéliques les uns que les autres…. Les années 70 sont peut-être celles qui ont marqué le plus durablement la mode. Les codes Seventies viennent régulièrement influencer les créateurs. Tendance qui s’est accentuée ces dernières années avec un vent de Flower power qui souffle de plus en plus fort sur les collections de prêt-à-porter. Mais pourquoi acheter des copies, souvent produites dans des conditions peu éthiques à l’autre bout de la planète, quand on peut se procurer en fouinant un peu des pièces authentiques chargées d’histoire ? Comme la décoration de ma maison, ma garde-robe s’est également entièrement transformée.
Vintage, mode… restait un lien à trouver pour assouvir dans un même projet ma dernière passion : la création.
Réhabilitation de vieux meubles, peinture, couture… j’ai toujours aimé fabriquer des objets faits main.
C’est en découvrant par hasard le travail d’une artiste australienne qui créée des chapeaux à partir de serviettes de bain que le déclic s’est produit. Cet objet pouvait réunir mes trois passions. Utiliser la diversité d’une matière première Vintage pour laisser libre cours à mon imagination et confectionner un accessoire de mode forcément unique.
C’est ainsi qu'est né le premier Galurin.